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Photo prise le Mercredi 6 Août 2025. Gisèle Halimi
Après des études de droit à Paris, Gisèle Halimi commence, en 1949, sa carrière d’avocate au barreau de Tunis, la ville où elle est née et a passé son enfance, et la poursuit au barreau de Paris à partir de 1956. Engagée dans la défense de membres du Front de libération de l’Algérie puis de la Tunisie, elle se fait connaître en étant l’avocate, en 1960, de Djamila Boupacha, une jeune militante algérienne, accusée d’avoir posé une bombe dans une brasserie d’Alger. Elle avait été violée et torturée par des militaires français. Un autre procès, en 1972, marque l’histoire du féminisme en France : Gisèle Halimi y défend une jeune fille de 16 ans qui a avoué avoir avorté après avoir été violée. Le « procès de Bobigny » constitue une étape importante vers la dépénalisation de l’interruption volontaire de grossesse (1975). En 1978, à Aix-en-Provence, elle représente deux femmes victimes d’un viol collectif. Encore une fois, son engagement comme avocate contribue au progrès de la loi par la qualification du viol comme crime (1980). Les mobilisations citoyennes et politiques de Gisèle Halimi ne se sont pas arrêtées aux prétoires. Dans ses livres, au sein de plusieurs associations féministes ou comme élue, elle mène, sans relâche, le combat pour les droits des femmes, contre le racisme et pour l’émancipation des peuples.
Après des études de droit à Paris, Gisèle Halimi commence, en 1949, sa carrière d’avocate au barreau de Tunis, la ville où elle est née et a passé son enfance, et la poursuit au barreau de Paris à partir de 1956. Engagée dans la défense de membres du Front de libération de l’Algérie puis de la Tunisie, elle se fait connaître en étant l’avocate, en 1960, de Djamila Boupacha, une jeune militante algérienne, accusée d’avoir posé une bombe dans une brasserie d’Alger. Elle avait été violée et torturée par des militaires français. Un autre procès, en 1972, marque l’histoire du féminisme en France : Gisèle Halimi y défend une jeune fille de 16 ans qui a avoué avoir avorté après avoir été violée. Le « procès de Bobigny » constitue une étape importante vers la dépénalisation de l’interruption volontaire de grossesse (1975). En 1978, à Aix-en-Provence, elle représente deux femmes victimes d’un viol collectif. Encore une fois, son engagement comme avocate contribue au progrès de la loi par la qualification du viol comme crime (1980). Les mobilisations citoyennes et politiques de Gisèle Halimi ne se sont pas arrêtées aux prétoires. Dans ses livres, au sein de plusieurs associations féministes ou comme élue, elle mène, sans relâche, le combat pour les droits des femmes, contre le racisme et pour l’émancipation des peuples.